CHÔMAGE CHRONIQUE DE LA JEUNESSE AU BÉNIN : Quand les jeunes sous-estiment les métiers en raison de leurs niveaux d’études

•Il est temps que les jeunes allument leurs cerveaux
La jeunesse béninoise fait face à un chômage ambiant qui devient chronique. C’est un problème qui émane de la façon des jeunes de prendre à la légère ce problème. Au Bénin, les jeunes définissent le métier qu’ils vont exercer, au niveau d’études ou le diplôme qu’ils détiennent. De ce fait, certains jeunes chosifient les métiers à cause de leurs diplômes universitaires.
Il n’est pas rare d’entendre un jeune détenteur d’une licence, refuser de vendre de l’eau ou de créer un centre de lavage des motos et des voitures par exemple. Ce qu’ils ignorent, est que, plus il n’y a plus d’emplois dans le pays, plus il est nécessaire pour les jeunes de s’auto employer afin d’avoir une source de revenus. De nos jours, ce n’est plus le niveau d’études qui définit l’emploi, c’est plutôt la capacité d’un jeune, à créer de la richesse pour se prendre en charge et subvenir à ses propres besoins et aux besoins de sa famille.
Le constat alarmant qui doit amener les jeunes à mieux réfléchir, est la détérioration des diplômes scolaires et universitaires. Par le passé, le Brevet d’études du premier cycle (BEPC), pouvait permettre de postuler à un concours de police, mais aujourd’hui, c’est le Baccalauréat qui est exigé. Pour ce simple fait, le BEPC de maintenant n’a pas la même valeur que le BEPC d’hier. C’est à croire qu’aujourd’hui, le BEPC équivaut au Certificat d’études primaires (CEP), que le Bac équivaut au BEPC, que la licence équivaut au Bac ainsi de suite, vu les opportunités d’emplois que ces diplômes offrent aux jeunes béninois.
À cette allure, il urge que les jeunes béninois allument leurs cerveaux pour sortir du chômage. Les diplômes scolaires comme universitaires n’offrent plus les mêmes opportunités d’emplois comme hier, tout a changé. La solution serait donc de se mettre ensemble pour se créer des emplois, ou de réfléchir à créer de la richesse en fonction des besoins de consommation de la population dans leurs localités respectives.
Continuer par sous-estimer un métier en raison du niveau d’études en ignorant chaque opportunité qui passe, est un piège qui risque d’être sans fin pour la jeunesse béninoise.
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